Telecharge John Le Carre Une Verite si delicate 2013

by Yulia Zorenko on October 4, 2014

Une Vérité si délicate

John Le Carré

Editions du Seuil, 17 octobre 2013, 336 pages, traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Isabelle Perrin

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Présentation de l’auteur:

John Le Carré, David Cornwell pour l’état-civil britannique, est un ancien agent des services secrets britanniques (MI-5 puis MI-6) qui s’est reconverti avec succès dans l’écriture. Ses romans les plus appréciés sont ceux écrits pendant la Guerre froide, notamment la trilogie Karla (La Taupe, 1974 ; Comme un collégien, 1977 ; Les gens de Smiley, 1980).

Présentation du livre:

Le roman Une Vérité si délicate (titre original: A Delicate Truth) part d’un raid commando contre un jihadiste à Gibraltar pour interroger d’une part les évolutions actuelles en Occident du renseignement et des affaires militaires avec l’emprise de plus en plus grande du secteur privé, d’autre part le dilemme qui se pose à un fonctionnaire entre loyauté et éthique, raison d’Etat et droits fondamentaux de la démocratie. En somme, qu”est-ce qui pousse un serviteur de l’Etat à devenir un lanceur d’alerte? Ou comment renouveler l’opposition classique depuis Antigone entre le légal et le légitime.

Présentation du livre par l’éditeur:

2008. Le rocher de Gibraltar, joyau des colonies britanniques, est le théâtre d’une opération de contre-terrorisme menée par un commando anglais et des mercenaires américains. Nom de code : Wildlife. Objectif : enlever un acheteur d’armes djihadiste. Commanditaires : un ambitieux ministre des Affaires étrangères et son ami personnel, patron d’une société militaire privée. Kit Probyn, un diplomate candide, est sommé d’être le téléphone rouge du politicien. L’opération est si délicate que même le secrétaire particulier du ministre, Toby Bell, est tenu à l’écart.

2011. Kit Probyn, désormais retraité, convoque Toby Bell dans son manoir de Cornouailles. Toby doit choisir entre sa conscience et sa loyauté de serviteur de l’État. Or si la passivité des hommes honnêtes suffit à faire triompher le mal, comment pourra-t-il garder le silence ?

D’une actualité brûlante ? l’affrontement entre chrétienté et islam ?, Une vérité si délicate, vingt-troisième roman de l’auteur, est percutant, resserré comme un poing. Magistral.

Compte-rendus de lecture dans la presse:

« Now, at 81, he has achieved a remarkable return to mid-season form. This new novel displays the mastery of the early and the passion of late Le Carré. It is exquisitely narrated, in two time frames that slowly merge. He remains as deeply English in nuance, observation and message as ever, and more perceptive about post-”war on terror” Britain than many lesser writers. » (Robert McCrum, The Guardian, 20 avril 2013)

« This is John le Carré’s 23rd novel, and neither prolificacy nor age (he’s 81) has diminished his legendary and sometimes startling gift for mimicry. More than the inventory of closely observed outfits, chronicles of public schools and slumped, bookish frames, it’s the voices that give the characters in “A Delicate Truth” their most immediate claim to three-­dimensionality. With, however, one exception: Miss Maisie, Ethical Outcomes’ down-home right-wing zillionaire, with a mouthful of accent and affectation to match. Her appearance among the sophisticates of the Foreign Ministry is like a slap in the face, and while she’s ushered offstage quickly, you’d be forgiven for seeing in her caricature evidence of the accusation leveled at le Carré regularly these days: anti-Americanism. [...] The enemy in le Carré’s universe, both fictional and not, isn’t America. It’s the virus of shortsightedness, hypocrisy, lies and unfettered greed that plagues the “post-imperial, post-cold-war world” [...] The spymaster-as-hero is gone, replaced by the whistle-blower, the outsider who retains enough of his heart to be appalled by the slaughter of strays. In Cairo they’re the young trash collectors living on the city’s edge, but in Gibraltar they’re even more insignificant: one mother and her child, around whom the whole novel rotates, and for whom le Carré’s rage simmers. By the end of “A Delicate Truth,” you either share his anger at the injustices between its covers, or you don’t. If you do, then you’re one of le Carré’s people. If not, you’re one of Smiley’s. It’s up to you to decide which one is more worthy. » (Olen Steinhauer, The New York Times, 5 mai 2013)

« Le Carré is now 81, and in his latter years he’s become a crusader. The enemy in “The Constant Gardener” was big pharmaceuticals. Now, in “The Delicate Truth,” a new novel, his 23rd, it’s the idea that, in the war against terror, any sin will necessarily be not just forgiven but forgotten and obliterated from history. Le Carré champions the fragility, and intricacy, of memory. » (Richard Rayner, The Los Angeles Times, 16 mai 2013)

« The plotline of this story is as fresh as today’s headlines about overreaching spy agencies, the private contractors who serve those agencies and what happens to whistleblowers who try to reveal just who it is behind the curtain twiddling the dials. [...] The one flaw is one that is common to all of Mr. le Carre’s books. David Cornwell positively despises Americans and particularly those connected with the U.S. intelligence services. His indictment at base is one shared by many Britons of the left and is fueled in part by the newspapers they read (the Guardian) and it lies mainly in the undeniable fact that we are definitely not British. Not only are we far too polyethnic but we just refuse to order our society along proper British lines. The result is that while Mr. Cornwell is unsurpassed in drawing acute portraits of his own national characters, his Americans are cartoons. » (James Srodes, The Washington Times, 19 juillet 2013)

« Paul Anderson, un diplomate britannique, est recruté pour servir d’observateur lors de l’opération Wildlife, menée par des sous-traitants américains. Il s’agit de mettre la main sur un djihadiste à Gibraltar. Après un raid nocturne sur une maison solitaire, le commando disparaît. L’opération a-t-elle été un succès? Probablement. Quelques temps plus tard, Toby Bell, jeune secrétaire du ministre des Affaires étrangères, entend parler de cette incursion secrète. Bell doit-il garder le silence ou porter l’affaire sur la place publique? Sir Christopher Probyn, alias Paul Anderson), mis à la retraite, se pose aussi des questions sur l’opération Wildlife. Peu à peu, il met au jour les mécanismes de cette ténébreuse affaire, et les enjeux de pouvoir apparaissent à nu. Constat: depuis l’attentat des tours jumelles, l’Etat s’est déchargé de certaines tâches (on dit “outsourcées”), et les mercenaires se sont substitués à l’armée de métier. Le danger est là: le renseignement et l’action sont devenus des “produits”. Tout est à vendre. Des “fixeurs” obscurs tirent les ficelles. La Grande-Bretagne est devenue un pays de “larcins et d’excellentes manières”. » (François Forestier, Le Nouvel Observateur, 17 au 23 octobre 2013)

« Aujourd’hui, les héros de John Le Carré sont ainsi des dissidents, des individus qui se lèvent, seuls, bravent les Etats et les institutions, mettent leur vie en danger, pour tenter de faire surgir la vérité. A l’exemple de Justin Quayle dans La Constance du jardinier, publié en 2001. Ou des deux personnages de ce nouveau roman, inspirés des « lanceurs d’alerte » qui ont fait récemment l’actualité, Bradley Manning ou Edward Snowden. » (Michel Abescat, Télérama, 19 octobre 2013)


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