Auteur : David Yallop
Editeur : Christian Bourgois
Formats du livre : ePub/PDF
Genre : Essai/Enquête
Date de sortie : 1984
Au nom de Dieu a-t-on tué le pape Jean-Paul 1er ? Le grand journaliste anglais, David Yallop, affirme que Jean-Paul 1er n’est pas mort dans des circonstances aussi naturelles et aussi claires que le prétendit le Cardinal Villot le 28 septembre 1978. N’aurait-on pas alors subi une de ces campagnes de désinformation dont le Vatican peut donner le secret millénaire à tous les KGB et CIA du monde ?
Pourquoi aurait-on éliminé le Saint Pontife si le Vatican dans les années 70 n’était pas devenu le lieu géométrique de toutes les “combinazioni” de la Mafia qui y blanchissait son argent, de la loge maçonnique P2 qui y déployait ses filets, de la Banco Ambrosiano et de l’institut pour les Oeuvres de la Religion qui y faisaient fructifier des deniers d’origine plus ou moins sacrée ? Le banquier Roberto Calvi, “suicidé” en juin 1982 à Londres, le politicien Licio Gelli, “évadé” récemment des prisons helvétiques, Monseigneur Marcinkus, maître d’oeuvre omniprésent et omnipotent croisent dans ces pages ministres et cardinaux, tueurs et saintes gens, banquiers et hommes de main. Le dollar-roi file de Milan à Rome, de Rome à Zurich, de Zurich aux Bahamas avec des allers et retours incessants et fructueux. Dans ce tourbillon de millions, ce maëlstrom de délires mégalomaniaques, de complots et d’intrigues, un pauvre successeur de Pierre fut pris au piège de son humilité et de sa sainteté.
David Yallop, connu pour des enquêtes retentissantes, après trois années d’investigations dans les milieux les plus secrets et les plus inaccessibles du monde, a écrit le plus implacable et le plus passionnant des réquisitoires sur le véritable pouvoir des forces occultes en Occident et sur leur plus illustre victime… mais “Vatican Entreprise S.A.” continue de prospérer.
L’auteur
Son premier livre, To Encourage Others (pour encourager les autres), obligea le gouvernement britannique à rouvrir l’affaire concernant l’assassinat Craig-Bentley. Le livre suscita un grand débat à la Chambre des Lords au cours duquel Lord Arran dit : “Soit David Yallop est le plus grand menteur pas encore pendu de l’histoire britannique soit, en ce qui concerne cette affaire de meurtre il a dit la vérité, toute la vérité et rien que la vérité.” L’ouvrage et le drame-document adapté pour la télévision en convainquirent plus d’un, depuis l’ancien Garde des Sceaux Lord Gardiner, Lord Arran et Lord Goodman, jusqu’à des écrivains comme Arthur Koestler, qu’un grave déni de justice avait eu lieu.
Son second livre, The Day the laughter stopped (le jour où le rire cessa), fut largement applaudi des deux côtés de l’Atlantique ; on le considère comme la biographie définitive et la réhabilitation posthume de la star du cinéma muet Roscoe (Fatty) Arbuckle. Le livre résolvait aussi un mystère concernant un meurtre vieux de cinquante ans.
Son troisième livre, Beyond reasonable Doubt ? (Au-delà d’un doute raisonnable ?) amena directement à la libération d’un homme emprisonné à vie pour un double meurtre. Arthus Thomas avait déjà bénéficié de deux procès et deux appels et avait déjà fait plus de sept ans de prison quand Yallop s’intéressa à ce qui était devenu une affaire célèbre en Nouvelle-Zélande. Après la parution du livre de Yallop, Thomas bénéficia de la grâce royale et, après les délibérations d’une commission royale, d’une compensation en dommages et intérêts d’un million de dollars.
Le 4e livre de Yallop, Deliver us front evil (Délivre-nous du mal), naquit du désir d’envoyer un homme en prison. Pendant plus de deux ans, Yallop chassa le Tueur du Yorkshire dans le nord de l’Angleterre. Cet assassin échappa à toutes les polices britanniques pendant plus de cinq ans tout en tuant et tuant encore pour aboutir à ce qui allait être la chasse à l’homme la plus grande et la plus chère du monde. En juin 1980, Yallop interviewa George Oldfield, commissaire en chef adjoint, celui qui avait conduit la chasse de la police pendant des années. Au cours de cet entretien enregistré, David Yallop déclara : “Je crois que l’homme que vous recherchez est un chauffeur de camion qui vit à Bradford et travaille dans les quartiers Baildon/Bingley/Shipley de cette ville. Je suis aussi convaincu que ce tueur est marié mais sans enfant. Qu’il a environ trente-cinq ans, des cheveux foncés et qu’il porte une moustache à la Jason King, bien que ce dernier point ne soit pas permanent, car pendant les années où il a assassiné il l’a rasée de temps en temps.
“Je crois aussi, M. Oldfield, que ce soi-disant Éventreur n’est pas responsable de la bande magnétique Geordie dont vous êtes convaincu qu’elle provient de l’assassin. Pas plus que ce n’est lui qui a envoyé les lettres. Pas plus qu’il n’a tué Joan Harrison, mais il a tué et tenté de tuer un bon nombre de femmes que vous n’avez pas liées à la série de meurtres…”
Sept mois plus tard, l’Eventreur du Yorkshire, Peter Sutcliffe était pris.
Sutcliffe avait 34 ans au moment de son arrestation. Il était marié et sans enfant. Il était chauffeur de camion. Il vivait à Bradford. Il travaillait dans les quartiers Baildon/Shipley/Bingley de cette ville. Il avait les cheveux foncés et portait une moustache à la Jason King, bien que de temps en temps il l’ait rasée. Il n’avait pas envoyé la bande Geordie. Il n’avait pas écrit les lettres. Il fut établi qu’il n’avait pas tué Joan Harrison. Il fut aussi établi que tous les noms supplémentaires fournis par David Yallop sept mois avant son arrestation à la police étaient en fait des victimes de Sutcliffe.
L’auteur a donc établi un extraordinaire ensemble d’enquêtes. Il reçoit sans arrêt des lettres du monde entier pour lui demander d’enquêter sur tel ou tel meurtre ou soi-disant déni de justice. Il a reçu une demande particulièrement singulière concernant une enquête sur une mort très spéciale. Cette requête venait du Vatican. La mort était celle du pape Jean-Paul Ier, le pape souriant qui régna 33 jours en 1978. Apportant à cette tâche l’ensemble de ses remarquables talents, Yallop, né catholique romain, se lança dans ses investigations. Un des points essentiels de toutes ses enquêtes a toujours été ses recherches minutieuses. Pendant les deux dernières années, les travaux de Yallop ont couvert l’ensemble de la scène : Les secrétaires pontificaux, la Mafia, les cardinaux, les sociétés secrètes, les dossiers du Département d’État, les dossiers du FBI. David Yallop a maintenant terminé son enquête sur une mort qui, officiellement, ne présentait rien de mystérieux, qui ne comportait officiellement aucune violence, qui officiellement, ne relevait d’aucune intrigue. Sa conclusion est claire : il y a eu meurtre.
Format : A5 pour le pdf
Langue : Français
Nombre de pages : 434
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