Amin Maalouf est né le 25 février 1949 à Beyrouth, est un écrivain franco-libanais.
Il entre comme journaliste pour le quotidien AN-Nahar et se spécialise dans l’actualité internationale
Il est élu à l’Académie française en 2011
4 Livres format : epub
Maalouf,Amin Le Périple de Baldassare 2000
“Chacun de nous, à un moment ou à un autre, a envie d’entendre des choses qui sortent de l’entendement”, confie Amin Maalouf dans un entretien. Le rêve de Baldassare Embriaco, ce Génois d’Orient et négociant en curiosités, est de trouver un livre mystérieux qui contiendrait la clé du Salut du monde. Un matin de 1665, donc, Baldassare quitte Gibelet et part affronter les affres de l’univers, sous la forme de tempêtes, de pirates ou de guerres. Il découvre aussi la grâce d’un amour qu’il n’attendait plus. Sous la forme d’un journal, il raconte son périple, déclare la guerre au “sommeil de la raison”, dans le monde comme en lui-même. Baldassare, le plus autobiographique des personnages d’Amin Maalouf, est le seul qui ose dire ses doutes et ses insuffisances.
Maalouf,Amin Leon l’Africain 1986
Cette autobiographie imaginaire part d’une histoire vraie. En 1518, un ambassadeur maghrébin, de retour d’un pèlerinage à La Mecque, est capturé par des pirates siciliens, et offert en cadeau à Léon X. Ce voyageur s’appelait Hassan al-Wazzan. Il devint le géographe Jean-Léon de Médicis, dit Léon l’Africain. Sa vie, que ponctuent les grands événements de son temps, est fascinante : il se trouvait à Grenade pendant la Reconquista, d’où il a dû fuir l’Inquisition, en Egypte lors de sa conquête par les Ottomans, en Afrique noire à l’apogée de l’empire de l’Askia Mohamed Touré, enfin à Rome aux plus belles heures de la Renaissance, ainsi qu’au moment du sac de la ville par les soldats de Charles Quint. Homme d’Orient et d’Occident, homme d’Afrique et d’Europe, on pouvait difficilement trouver personnage dont la vie corresponde davantage à l’époque étonnante que fut le XVIe siècle.
Maalouf,Amin Le Rocher de Tanios 1993
Prix Goncourt 1993
“Le destin passe et repasse à travers nous, comme l’aiguille du cordonnier à travers le cuir qu’il façonne.” Pour Tanios, enfant des montagnes libanaises, le destin se marque d’abord dans le mystère qui entoure sa naissance : fils de la trop belle Lamia, des murmures courent le pays sur l’identité de son vrai père. Le destin passera de nouveau, dans ces années 1830 où l’Empire ottoman, l’Egypte, l’Angleterre se disputent ce pays promis aux déchirements, le jour où l’assassinat d’un chef religieux contraindra Tanios à l’exil… Mêlant l’histoire et la légende, la sagesse et la folie des hommes, le romancier de Léon l’Africain et du Premier Siècle après Béatrice nous entraîne dans un prodigieux voyage romanesque qui lui a valu le prix Goncourt 1993. Un merveilleux conteur. Terre bénie de Dieu, mais hostile aux hommes de bonne volonté, le Liban de Tanios est un mélange d’eau de fleurs d’oranger et d’odeur de poudre. En lisant Le Rocher de Tanios, un Orient se rapproche.
Maalouf,Amin Samarcande 1988
Samarcande, c’est la Perse d’Omar Khayyam, poète du vin, libre-penseur, astronome de génie, mais aussi celle de Hassan Sabbah, fondateur de l’ordre des Assassins, la secte la plus redoutable de l’Histoire. Samarcande, c’est l’Orient du XIXe siècle et du début du XXe, le voyage dans un univers où les rêves de liberté ont toujours su défier les fanatismes. Samarcande, c’est l’aventure d’un manuscrit qui, né au XIe siècle, égaré lors des invasions mongoles, est retrouvé des siècles plus tard. Une fois encore, nous conduisant sur la route de la soie à travers les plus envoûtantes cités d’Asie, Amin Maalouf nous ravit par son extraordinaire talent de conteur. A la suite d’Edgar Ellan Poe, il nous dit : ” Et maintenant, promène on regard sur Samarcande ! N’est-elle pas reine de la Terre ? Fière, au-dessus de toutes les villes, et dans ses mains leurs destinées ? ”
Maalouf,Amin Les Identites Meurtrieres 1998
” Depuis que j’ai quitté le Liban Pour m’installer en France, que de fois m’a-t-on demandé, avec les meilleures intentions du monde, si je me sentais ” plutôt français ” ou ” plutôt libanais “. Je réponds invariablement : ” L’un et l’autre ! ” Non par quelque souci d’équilibre ou d’équité, mais parce qu’en répondant différemment, je mentirais. Ce qui fait que je suis moi-même et pas un autre, c’est que je suis ainsi à la lisière de deux pays, de deux ou trois langues, de plusieurs traditions culturelles. C’est cela mon identité… ” Partant d’une question anodine qu’on lui a souvent posée, Amin Maalouf s’interroge sur la notion d’identité, sur les passions qu’elle suscite, sur ses dérives meurtrières. Pourquoi est-il si difficile d’assumer en toute liberté ses diverses appartenances ? Pourquoi faut-il, en cette fin de siècle, que l’affirmation de soi s’accompagne si souvent de la négation d’autrui ? Nos sociétés seront-elles indéfiniment soumises aux tensions, aux déchaînements de violence, pour la seule raison que les êtres qui s’y côtoient n’ont pas tous la même religion, la même couleur de peau, la même culture d’origine ? Y aurait-il une loi de la nature ou une loi de l’Histoire qui condamne les hommes à s’entre-tuer au nom de leur identité ? C’est parce qu’il refuse cette fatalité que l’auteur a choisi d’écrire les Identités meurtrières, un livre de sagesse et de lucidité, d’inquiétude mais aussi d’espoir.
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