Gustave Flaubert – Madame Bovary
Fille d’un riche fermier, Emma Rouault épouse Charles Bovary, officier de santé et veuf récent d’une femme tyrannique.
Elevée dans un couvent, Emma aspire à vivre dans le monde de rêve dont parlent les romans à l’eau de rose qu’elle y a lu. Un bal au château de Vaubyessard la persuade qu’un tel monde existe, mais le décalage qu’elle découvre avec sa propre vie déclenche chez elle une maladie nerveuse.
Son mari décide alors de s’installer dans une autre bourgade, siège de comices agricoles renommées, Yonville-l’Abbaye. Là, elle fait connaissance des personnalités locales, Homais, pharmacien progressiste et athée, le curé Bournisien, Léon Dupuis, clerc de notaire, Rodolphe Boulanger, gentilhomme campagnard.
La naissance d’une fille la distrait un peu, mais bientôt Emma cède aux avances de Rodolphe. Elle veut s’enfuir avec son amant qui, lâche, l’abandonne.
Emma croit en mourir, traverse d’abord une crise de mysticisme, puis plus tard, au théâtre de Rouen, revoit Léon, revenu de Paris. Elle devient très vite sa maîtresse. Installée dans sa liaison, Emma Bovary invente des mensonges pour revoir Léon, et dépense des sommes importantes, qu’elle emprunte à un marchand trop complaisant, Lheureux. Un jour, celui-ci exige d’être remboursé. Emma, par peur du jugement qui va être prononcé contre elle, tente d’emprunter auprès de Léon, puis de Rodolphe. Tous deux la repoussent, et Emma s’empoisonne avec l’arsenic dérobé chez le pharmacien.
Ce roman n’est pas seulement un drame, c’est aussi un virulent réquisitoire contre la société bourgeoise, contre la médiocrité, contre les conventions, les formules toutes faites et les pensées sur mesure. Si Madame Bovary a conservé un immense succès auprès d’un vaste public, c’est à son caractère profond d’humanité qu’elle le doit. Flaubert a réussi à rendre grand le banal et à donner à ce “cas” un caractère universel.
Flaubert commence le roman en 1851 et y travaille pendant 5 ans, jusqu’en 1856. Le titre original était Madame Bovary, moeurs de province. À partir d’octobre, le texte est publié dans la Revue de Paris sous la forme de feuilleton jusqu’au 15 décembre suivant.
En février 1857, le gérant de la revue, Léon Laurent-Pichat, l’imprimeur et Gustave Flaubert sont jugés pour « outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes moeurs ».
Défendu par l’avocat Antoine Jules Sénard, malgré le réquisitoire du procureur Ernest Pinard, Gustave Flaubert sera finalement acquitté.
Auteur: Gustave Flaubert
Editeur: Le Livre qui Parle
Genre: Roman
Durée: 13h40
Lu par: Claude Cyriaque
Qualité: 256 kbps 44100 Hz stéréo
Taille: 1,4 Go
Format: mp3
Un pti merci, un pti vote?!
Voilà, mes p’ti loups
Une bluette de luxe…
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et un peu de patience pour le téléchargement
ma connexion n’a d’ADSL que le nom
et n’aime visiblement pas la nuit!
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